Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les données, sous toutes leurs formes, sont devenues plus précieuse que jamais. En ce sens, leur bonne circulation au sein d’une entreprise et leur protection vis-à-vis de l’extérieur sont essentielles. Pour ce faire, il est primordial de toujours pouvoir s’appuyer sur une infrastructure robuste et performante. Mais qu’appelle-t-on infrastructure ? Selon le Larousse, il s’agit de « la structure sous-jacente d’une œuvre, d’une organisation », et de « l’ensemble d’installations, d’équipements nécessaires à une collectivité ». En l’occurrence cette infrastructure, informatique, est en partie virtuelle. Pourtant, alors que le XXIe siècle est celui de l’information et de la communication, c’est d’elle dont dépendent la solidité et la pérennité d’une entreprise.
Une infrastructure est d’abord matérielle…
Pour ce faire, cette infrastructure repose sur un certain nombre d’éléments matériels. Il s’agit tout d’abord du serveur – c’est-à-dire un « ordinateur central » –, qui permet notamment de stocker l’information et de la mettre à disposition des membres de l’entreprise. Un autre élément clé, le routeur, connecte quant à lui l’entreprise à Internet et y achemine l’information, par « paquets ». Pour que ces deux éléments soient protégés du monde extérieur, l’infrastructure doit également intégrer un pare-feu, ou firewall. Cet élément de sécurité définit les types d’information qui sont autorisés sur le réseau informatique de l’entreprise. Il filtre en quelque sorte les paquets transmis par le routeur. Ce firewall doit être complété par un antivirus, qui bannit tout programme malveillant.
Si le réseau d’une entreprise était clos jadis, il s’ouvre de plus en plus sur l’extérieur, sous l’influence du télétravail notamment. D’où la nécessité d’intégrer à l’infrastructure un Virtual Private Network, ou VPN, qui permet à un salarié extérieur d’être relié directement à son entreprise, via une connexion directe sécurisée.
… mais aussi logicielle et adaptable
Tous ces éléments sont complétés par des logiciels, utilisables par les salariés, sur le réseau. Il s’agit notamment de CRM (Customer Relationship Manager), d’ERP (Entreprise Ressource Plannings) ou encore de progiciels de gestion intégrés, ou PGI. À ces outils s’ajoutent désormais des logiciels de communication, tels que Skype, Zoom ou Teams.
Aussi complets soient-ils, tous ces éléments ne sont pas une fin en soi. Il ne suffit pas de bâtir une infrastructure performante pour qu’elle le soit toujours. Pour le demeurer, elle doit pouvoir évaluer avec l’entreprise, au nombre d’ordinateurs reliés, aux nouvelles fonctionnalités, aux nouveaux logiciels, etc. Si ce n’est pas le cas, une infrastructure peut rapidement devenir sous-dimensionnée, voire inadaptée. D’où la nécessité de procéder régulièrement à son évaluation, histoire d’éviter, un jour, de mauvaises surprises.
